Lassé par des blessures à répétition depuis la Coupe du monde 2006, le capitaine de l'équipe de France a confié au quotidien l'Equipe, qu'il pourrait mettre un terme à sa carrière en Bleu, si cette malédiction venait à le poursuivre.

Six matches en 2006, quatre en 2007, deux en 2008. Depuis 3 ans, Patrick Vieira n'est apparu qu’à douze reprises sous le maillot l'équipe de France. Un rendement bien trop faible pour un joueur qui compte aujourd'hui 106 sélections et sur qui repose de grandes responsabilités. Épuisé physiquement (il a tout subi : contracture, lésion musculaire, élongation, pubalgie, claquage...), épuisé mentalement, le milieu de terrain de l'Inter de Milan est frustré, voire résigné : "Il est certain que si mes blessures venaient à persister, il faudra que je prenne une décision (...) Je ressens un ras-le-bol des blessures à répétition."
Avec son club, il a joué seulement 10 matches de Série A depuis le début de saison et il demeure toujours indisponible suite à une inflammation au tendon d'Achille gauche. "Il faudra bien que je regarde la vérité en face. Je ne me vois pas rejouer cinq ou six matches, revenir en sélection puis de nouveau m'arrêter deux ou trois mois sur blessure (...) Si un tel scénario se reproduit, cela me briserait le cœur, mais je tirerai un trait sur la sélection."
A 32 ans, Patrick Vieira met donc un point d'interrogation à la suite de sa carrière internationale. Ce qui aura forcément des conséquences dans les petits papiers de Raymond Domenech, dans l'optique de trouver un successeur à l’ancien joueur d’Arsenal sur le terrain (Jérémy Toulalan ?), mais aussi, et ça sera plus difficile, dans le vestiaire.

Il y a quatre ans, Gaël Givet était finaliste de la Ligue des Champions avec Monaco. Il y a deux ans, Gaël Givet était finaliste de la Coupe du Monde avec l'équipe de France. Depuis, le natif de Arles a connu une véritable dégringolade, qui le conduira dès lundi en Angleterre, et plus précisément... à Blackburn. Inutilisé cette saison par Éric Gerets à Marseille, Givet est attendu outre Manche pour finaliser un prêt avec le club anglais, qui faisait le forcing depuis le milieu de la semaine pour obtenir l'arrivée de l'ex-international français. Une bonne nouvelle pour lui donc, qui va enfin pouvoir rejouer. Néanmoins, personne n'aurait imaginé l'ancien monégasque, il y a de deux ans de cela, être obligé d'aller se relancer dans un club jouant le maintien en Premier League.
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L'œil de Daniel Riolo :
"Il doit avoir des fourmis dans les jambes Givet, après tout ce temps passé sur le banc de l'OM. Il a dû se mordre les doigts en plus en voyant toutes ces boulettes qu'a fait Zubar, qui joue à sa place depuis le début de saison. Aujourd'hui, il va se retrouver, si le transfert aboutit, dans une équipe de bûcherons qui joue la maintien, et ça c'est une véritable désillusion au vue de son parcours jusqu'à la saison passée. Il n'est pas prêt de retrouver l'équipe de France..." 

Il y a des façons humoristiques de célébrer un but. Il y a également des façons émouvantes. Comme ici , Frédéric Kanouté, l'attaquant franco-malien du FC Séville, exhibant un tee-shirt floqué "Palestine" en plusieurs langues. Le joueur, de religion musulmane, souhaitait afficher son soutient aux nombreux Palestiniens victimes des offensives israéliennes ces derniers jours dans la bande de Gaza. Cependant, et c'est assez regrettable, le comité de compétition de la Fédération espagnole de football (RFEF) a condamné l'ancien joueur de Lyon et de Tottenham à une amende qui serait de l'ordre de 3 000 euros. Le règlement interdisant la diffusion de tout message à caractère politique dans le cadre d'une compétition officielle. Ce match, qui avait lieu mercredi soir, comptait effectivement pour les huitièmes de finale de la Coupe d'Espagne. Séville, grâce notamment à ce but, s’est imposé 2 buts à 1 contre La Corogne. ____________________________________________________________________________________________

L'œil de Daniel Riolo :
"C'est pathétique je trouve. Kanouté n'a pas sorti un t-shirt "vive les bombardements à Gaza" ou "il faut massacrer les israéliens". Loin de là, il a juste rendu hommage à un peuple musulman, un peuple qui ces derniers jours a perdu plus de 700 de ses citoyens. Le règlement est mal adapté et je ne comprends pas quel est le but ici de la RFEF de condamner cet acte."

L'attaquant de Manchester United Cristiano Ronaldo est miraculé ! Au volant de sa Ferrari, la ballon d'or 2008 a été victime d'un spectaculaire accident de voiture, hier matin, près de l'aéroport de Manchester, alors qu'il se rendait à l'entrainement. Si sa Ferrari, très endommagée par le choc, devrait prendre la direction de la fourrière, le portugais s'en est sorti sans la moindre égratignure. Mieux encore, il a participé normalement à la séance d'entrainement de la matinée et sera donc disponible pour le choc du championnat d'Angleterre, dimanche, face à Chelsea. Même si l'alcootest pratiqué au moment des faits s'est révélé négatif, Cristiano Ronaldo sera entendu prochainement par la police sur les circonstances de l'accident.
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L'œil de Daniel Riolo :
"Il n'est pas si fragile que ça le Cristiano Ronaldo ! Quand on lui effleure la chaussette, il va se tortiller de douleur et va te faire une cinquantaine de roulades pour rendre le truc encore plus impressionnant. Par contre là, il frôle la catastrophe, sa voiture est foutue, et il part à l'entrainement courir comme un lapin. Qu'on ne vienne plus me dire qu'il ne simule jamais sur le terrain celui-là !"

Après le foie gras, les chocolats et les 32ème de finale de la Coupe de France, les joueurs de Ligue 1 retrouvent le championnat, ce week-end. Le classement n’a pas changé : Lyon est toujours premier, Le Havre dernier. Les effectifs n’ont guère évolué puisqu’en ce début de marché des transferts, les clubs cherchent plutôt à dégraisser. En revanche, les pelouses risquent bien d’être gelées. Un malheur n’arrivant jamais seul, cette 20ème journée sera diffusée en quasi exclusivité en prime time, samedi soir. Le choc Bordeaux-PSG se jouant quant à lui dimanche. L’arbitre, qui devra prendre la décision de maintenir les rencontres ou non, aura donc à gérer une pression supplémentaire : celle des télés. Ligue, présidents, jardiniers… il va falloir anticiper ! si on veut pouvoir assister à des matchs autres que Sochaux-Saint-Etienne ou Monaco-Nantes. Deux affichent – peu emballantes – qui, à moins d’un terrible retournement de situation, ont de grandes chances de se dérouler quand on sait que la pelouse des Doubistes est chauffée, et que les conditions météorologiques du moment semblent avoir épargnée la Principauté.

Et si tout se jouait du coup ?
En prenant en compte cette hypothèse, tous les regards seront portés sur le déplacement de Paris à  Bordeaux. Les parisiens, quatrièmes, pourraient dépasser leur adversaire au classement en cas de victoire. Mais les Girondins (deuxièmes) espèrent bien décrocher les trois points qui leur permettraient de suivre la cadence imposée par l’Olympique Lyonnais, qui devra éviter le piège Lorientais au stade de Gerland. Dans le bas du classement, Le Havre reçoit Toulouse, dans un match qui tiendra à cœur à Christophe Revaut, le gardien havrais passé par le TFC. Autres retrouvailles, celles d’Alain Perrin, entraîneur de Saint-Etienne, qui fera son retour à Sochaux, en espérant jouer un vilain tour à son ancien club, en quête urgente de points. Les autres matchs : Monaco-Nantes, Auxerre-Marseille, Rennes-Grenoble, Nancy-Nice, Valenciennes-Caen, Le Mans-Lille. Pas vraiment de gros suspense à ce moment de la saison, si ce n’est de savoir combien de matchs n’auront pas lieu.
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L'œil de Daniel Riolo :
"Trois semaines sans Ligue 1 ! ça commençait vraiment à me manquer. Les contrôles ratés, les centres derrières la cage, les passes à l’adversaire… on ne peut plus s’en passer ! Non, trêve de plaisanterie, le championnat reprend du service : il n’y a pas encore vraiment d’enjeux. Je pense que les équipes vont reprendre petit à petit, sans trop se forcer, en plus on sait bien le faire ça, et surtout au vue des conditions climatiques. D’ailleurs on pourrait faire un Côte et Froid : au lieu de parier sur le résultat d’un match, on parie sur un report ou pas. Il faut être expert en météo, en pelouse, attention !"

Le capitaine emblématique de Liverpool, Steven Gerrard a été mis en examen pour coups et blessures, aujourd'hui, après avoir été arrêté à la suite d'une bagarre dans un bar. Une gueule d'ange, un comportement irréprochable sur les terrains, comment Gerrard en est arrivé là ?
Les faits remontent à la nuit de dimanche à lundi, suite à la victoire des Reds de Liverpool contre Newcastle, 5 buts à 1. Dans le Lounge Inn, bar huppé de la ville de Southport, près de Liverpool, une altercation éclate entre un groupe comprenant le footballeur et le DJ de l'établissement. Ce dernier doit être hospitalisé en raison d'une dent cassée et des blessures au visage. Selon les premières informations recueillies par la police et rapportées par la presse anglaise, la bagarre aurait éclaté après que le DJ eut refusé les chansons que Gerrard et ses amis réclamaient : Coldplay et Phil Collins notamment. le capitaine des Reds doit comparaître devant un tribunal le 23 janvier. Il risque jusqu'à 5 ans de prisons. En Angleterre, tout le monde croise les doigts pour leur chouchou.
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L'oeil de Daniel Riolo :
"Il ne prend pas beaucoup de cartons rouges notre amis Gerrard, mais là, il s'est bien rattrapé. Je ne me fais pas de soucis pour lui en revanche. A Liverpool, il est plutôt bien apprécié et c'est pas le pognon qui leur manque (...) Encore une fois je vois qu'en Europe, ils ont des grands joueurs qui font des grandes conneries ! Nous en France, on s'excite quand Sydney Govou se fait chopper avec plus deux grammes et des poussières d'alcool au volant"   

La rencontre ayant opposé Saint-Étienne aux espagnols du FC Valence, mercredi dernier, n'aura pas laissé les nostalgiques de marbre. Au delà de la génération 70-80, qui s'est rappelée aux bons souvenirs des grosses soirées de Coupe d'Europe au Chaudron, c'était l'occasion de revoir l'ancien monégasque Fernando Morientes sur une pelouse française.

Il aura suffit que d'un an à Fernando Morientes pour entrer dans l'histoire du football français. Prêté par le Real Madrid à l'aube de la saison 2003/2004, "El Moro" a conduit cette année là l'AS Monaco en finale de la Ligue des Champions. Une performance que seul Reims, Saint-Étienne et Marseille avaient jusqu'à présent réalisé. Bien entouré des Giuly, Rothen ou encore Prso, l'attaquant espagnol termine même meilleur buteur de la compétition avec 9 buts. Certains supporters monégasques doivent encore rêver de la tête qu'il inscrivit en quart de finale face au Real, club auquel il appartenait. Ou encore de son but égalisateur à Chelsea, à la suite d'un une-deux d'anthologie avec Bernardi, qui propulsa le club de la Principauté en finale.

La fin d'une histoire d'amour qui laisse des traces
Seulement, l'aventure de Fernando Morientes sur le rocher s'est achevée au bout d'un an. Ni l'un ni l'autre n'ont véritablement réussi à s'en remettre. L'AS Monaco patauge dans le ventre mou du championnat de France et sombre dans l'anonymat. Tandis que l'international espagnol (27 buts en 47 séléctions) n'a jamais retrouvé de telles sensations. Cantonné au banc de touche à Madrid, il n'est pas parvenu à s'imposer à Liverpool, et s'est compliqué la tâche à Valence, ou blessures et concurrence ont souvent joué et jouent encore en sa défaveur. A 32 ans, Morientes, qui a remporté trois Ligues des Champions avec le Réal, n'a pas été sélectionné par Luis Aragones à l'Euro 2008. Une compétition remportée par l'Espagne, et qu'aurait mérité de gagner un jour "Nando", pour le joueur exemplaire qu'il a été, sur et en dehors du terrain. 

Retour gagnant à Saint-Étienne
 Pour son grand retour en France, mercredi, Fernando Morientes a été titularisé à la pointe de l'attaque de Valence, à la place de David Villa, laissé au repos. "Je suis très content de revenir ici après avoir vécu une saison intense en France. C’est très émouvant" avait-il déclaré la veille en conférence de presse. Au final, il a inscrit un but et adressé une passe décisive, dans un match qui s'est conclu sur le score de 2 à 2. Morientes en a encore dans les jambes et les pelouses de Ligue 1 semblent encore lui réussir. Petit clin d'œil aux clubs français : le marché des transferts ouvre le 1er janvier !
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L'œil de Daniel Riolo !
"Faut arrêter avec Morientes. Il fut un excellent joueur mais aujourd'hui  il est vieillissant et il cire le banc. Maintenant je veux bien croire que pour Monaco, ce joueur reste un dieu puisque ils ont connu 90% de chèvres depuis son départ, il y a déjà quatre ans.
Par contre c'est clair qu'il ne ferait pas de mal à un club français. Je pense bien sûr à Marseille qui me font bien rire à prétendre jouer le titre avec Samassa, Koné et Ben Arfa" 

~Voir la vidéo~

Parmi la nouvelle génération de journalistes sportifs : Daniel Riolo. Loin des blagues à la Thierry Rolland ou des statistiques de Philippe Doucet (Canal +), le chroniqueur de l'After Foot (RMC) se distingue par son franc parlé et son pessimisme à toute épreuve. Appréciée ou detestée, sa manière de décortiquer l'univers du football reste néanmoins très objective.
Le 30 octobre dernier, Daniel Riolo s'est confié au site lesdessousdusport.fr dans une interview vidéo. Dans son style "je m'en foutiste" très caractéristique, il revient sur divers sujets qui faisaient l'actualité du football il y a un mois et demi et encore aujourd'hui : niveau du championnat de France ou encore le Paris-Saint-Germain, club qu'il supporte mais à qui il ne fait aucun cadeau. Encore moins à son entraîneur, Paul Le Guen.
Le polémiste vedette de l'After Foot sur RMC revient également sur les projets de cette émission quotidienne "100% foot", le départ de son ancien partenaire sur RMC, Alexandre Delpérier, ou encore la prochaine arrivée dans les kiosques du "10 Sport".
Face à la caméra ou derrière un micro, Daniel Riolo ne mache pas ses mots. Un grand moment !

Daniel Riolo que l'on aura l'occasion de retrouver de manière parodiée, à travers ce blog, afin de commenter sans langue de bois l'actualité du Foot.

Un ballon, deux équipes de onze, un arbitre et parfois des supporters. C'est aussi simple que ça le Foot. Ca commence tout petit dans la cour de récréation ou dans son jardin : une balle et deux tee-shirts en guise de cages. Puis c'est le Foot professionnel, rêve de gamins par centaines. Certains y parviennent, d'autres préfèrent aller au stade... ou finir en tribune de presse : lieu privilégié pour accéder, participer, commenter tous les bruits de couloirs, rumeurs, personnalités qui alimentent le Foot d'aujourd'hui. Car le Foot moderne, au delà d'être le sport numéro un, c'est un véritable monde virtuel, rebatisé le Foot avec un grand "F" : politique, économie, magouilles, people, faits-divers... tout y est. Il y a même parfois un peu de football, dont vous connaissez tous la règle : un ballon, deux équipes de onze, un arbitre et parfois des supporters ! C'est aussi simple que ça !

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